A. La membrane du myocyte porte des canaux ioniques, des pompes et des échangeurs d'ions. Chaque canal peut occuper différents états qui correspondent aux différentes configurations des protéines qui le forment. L'exemple montre un canal qui peut prendre cinq configurations : les transitions entre états se font avec une probabilité qui peut dépendre du potentiel membranaire. Dans l'exemple, a1 et a2 sont des taux de transition fonction du potentiel membranaire. B. Pour modéliser le tissu, on remplace les cellules individuelles par un milieu résistif intracellulaire séparé par une membrane d'un milieu résistif extracellulaire. C, D. Dans le modèle bidomaine, le tissu est divisé en éléments de volume. Chaque élément représente des volumes de tissus intra et extracellulaires couplés par une surface membranaire. E. En couplant des millions de volumes élémentaires (cubes de 0,2 mm3 dans ce modèle de cœur humain), on construit un modèle macroscopique. Les tenseurs de conductivité électrique intra et extracellulaire, ainsi que les paramètres du modèle ionique, sont définis pour chaque cube. La direction des fibres cardiaques, qui gouverne les tenseurs de conductivité, est indiquée par les lignes noires. F. Vue postérieure du modèle de cœur humain : une partie de la paroi inférieure ou diaphragmatique est enlevée pour montrer l'intérieur.

Figure tirée de l'article :
Approche multi-échelle à la modélisation de l'activité électrique du cœur
Philippe Comtois, Mark Potse, and Alain Vinet,
Médécine/Sciences 26:57-63, janvier 2010.

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